De nos jours, on peut survivre à
tout, sauf à la mort.
Oscar Wilde
Bonne année 2016 !
Die Antwoord - Donker Mag |
Le 6 Janvier 2016
Je rentre à la clinique pour me faire opérer. Je suis bien flippée car c'est la toute première opération/hospitalisation de toute ma vie.
Mais tout va bien se passer. On va enfin me débarrasser de cet intrus dans mon corps, en deux deux ! Je reçois plein de textos super chouettes de mes amis et mon amoureux viendra me chercher à mon réveil.
J'ai a priori un fibro-adénome dans le sein droit. En septembre dernier mon amoureux sent cette grosseur dans ma poitrine et me conseille de consulter. Je ne m'inquiète pas tant que ça, au début, puis ses mots résonnent dans ma tête : je devrais on ne sait jamais, les seins il faut en prendre soin ! Après avoir enfin trouvé une nouvelle gynéco sur Montpellier - cela m'a bien pris un mois - j'ai un rendez-vous en urgence. Palpation, frotti-frotta, la totale... Elle me dit qu'effectivement il y a une masse - pas rassurant -et qu'il faut faire une écho en urgence - pas rassurant du tout -. Du coup je repars de là avec mon flippo-mètre dans le rouge ! Arrivée chez moi j'appelle tous les labos de la ville pour essayer de me dégoter un rendez-vous pour le lendemain « ma gynéco m'a dit en urgence, vous comprenez ». Une écho des seins plus tard, on me confirme la masse et on me parle de fibro-adénome, alors ma gynéco m'envoie vers un chirurgien gynécologue obstétricien spécialiste du sein – comme ça, ça peut faire peur, mais même si mon flippo-mètre est encore élevé, c'est justement la spécialité qu'a choisi mon petit frère, interne en médecine –alors j'y vais en me disant que je vais enfin savoir ce qu'il m'arrive.
En effet, c'est un peu la délivrance, il est gentil et rassurant, je ne dois pas m'inquiéter ce n'est rien de grave, juste une grosseur qu'ont beaucoup de femmes dans la poitrine ; certes, il fait bien deux centimètres mais rien ne sert d'opérer s'il ne me gêne pas, on va opter pour une surveillance. Je suis trop jeune pour avoir un cancer du sein et vu où est située la grosseur, il y a une chance sur un million pour que ce soit un cancer ! Ouf ! Je suis rassurée et je rentre chez moi annoncer la bonne nouvelle à mon amour, ma famille et mes amis.
J'ai a priori un fibro-adénome dans le sein droit. En septembre dernier mon amoureux sent cette grosseur dans ma poitrine et me conseille de consulter. Je ne m'inquiète pas tant que ça, au début, puis ses mots résonnent dans ma tête : je devrais on ne sait jamais, les seins il faut en prendre soin ! Après avoir enfin trouvé une nouvelle gynéco sur Montpellier - cela m'a bien pris un mois - j'ai un rendez-vous en urgence. Palpation, frotti-frotta, la totale... Elle me dit qu'effectivement il y a une masse - pas rassurant -et qu'il faut faire une écho en urgence - pas rassurant du tout -. Du coup je repars de là avec mon flippo-mètre dans le rouge ! Arrivée chez moi j'appelle tous les labos de la ville pour essayer de me dégoter un rendez-vous pour le lendemain « ma gynéco m'a dit en urgence, vous comprenez ». Une écho des seins plus tard, on me confirme la masse et on me parle de fibro-adénome, alors ma gynéco m'envoie vers un chirurgien gynécologue obstétricien spécialiste du sein – comme ça, ça peut faire peur, mais même si mon flippo-mètre est encore élevé, c'est justement la spécialité qu'a choisi mon petit frère, interne en médecine –alors j'y vais en me disant que je vais enfin savoir ce qu'il m'arrive.
En effet, c'est un peu la délivrance, il est gentil et rassurant, je ne dois pas m'inquiéter ce n'est rien de grave, juste une grosseur qu'ont beaucoup de femmes dans la poitrine ; certes, il fait bien deux centimètres mais rien ne sert d'opérer s'il ne me gêne pas, on va opter pour une surveillance. Je suis trop jeune pour avoir un cancer du sein et vu où est située la grosseur, il y a une chance sur un million pour que ce soit un cancer ! Ouf ! Je suis rassurée et je rentre chez moi annoncer la bonne nouvelle à mon amour, ma famille et mes amis.
Quelques semaines plus tard ça se complique, j'ai l'impression que la masse a grossi, et surtout c'est douloureux ! Mon niveau de flippo-mètre remonte direct dans le rouge et j'appelle le super-chirurgien. Il me redonne un rendez-vous et finalement nous décidons une opération pour me soulager mais il reste très rassurant... Il peut m'opérer rapidement mais nous sommes en novembre et la saison de Noël est déjà bien entamée, je vais bosser comme une dingue pendant deux mois au milieu des pères Noël, des sapins, des paillettes, et des pingouins... pas une minute pour souffler, et on est plus que trois à l'agence, je n'ai pas le droit de m'arrêter. Je décide donc de repousser l'opération en janvier après les festivités de fin d'année et surtout un peu plus en forme pour supporter une anesthésie. Après un séjour chez papa pour les fêtes je serai requinquée et aussi dodue qu'une dinde de Noël !
Retour à l'hosto le 6 janvier, j'ai bien pris ma douche à la Bétadine rouge la veille, oui même les cheveux, j'arrive dans ma magnifique chambre qui sent l'hôpital – cette odeur me file la nausée depuis mon enfance où j'allais visiter ma mère malade - avecvue sur les toits, j'entends des enfants jouer dans la cour d'une école. Je prends ma chambre en photo tellement c'est surréaliste, elle est peinte en vert, les lits n'ont pas changé depuis les années 90, les draps sont jaunes "pipi", les fenêtres ne s'ouvrent pas – on ne sait jamais on pourrait changer d'avis et tenter de se barrer par là -... Je suis dans une clinique, je paye des dépassements d'honoraires, je suis décoratrice, j'hallucine... pourquoi ne pas utiliser un peu de tous ces sous qu'on vous donne pour rendre ces endroits un peu plus attrayants... L'anesthésie donne déjà la nausée !
Passons au costume, que je dois enfiler après une nouvelle douche à la Bétadine rouge, on n'est jamais trop prudent ! Et il faut essayer de ne pas en mettre partout dans cette salle de bain PollyPocket, où les wc sont collés à la douche, qui n'a bien sûr pas de rideau, et pas de tapis de bain non plus histoire de slider un petit coup en sortant de là. De toute façon pas de panique, si tu te casses la binette, tu es déjà à l'hosto. L’infirmière me donne donc ma tenue de scène avec un bracelet vert en plastique comme pour les festivals, ou les naissances, ou encore les identifications à la morgue... donc j'ouvre le sachet plastique et là je trouve : un magnifique slip en tissu bleu marine, je ne distingue pas le devant du derrière... une sublime blouse collection hiver bleu marine fendue à l'arrière pour laisser apparaître la courbe du dos, que l'on peut ceinturer de bleu plus clair, de splendides sur-chaussures et une charlotte pour englober sa tignasse ! Look au top, j'immortalise l'instant.
Quelques instants plus tard, le brancardier vient me chercher et c'est parti pour un tour de brancard à mater le plafond de ce dédale de couloirs jusqu'au bloc, il me parle de mes tattoos pour m'occuper, me rassurer puis il me gare le long d'un mur et me borde avec une magnifique couverture verte !Une des rencontres sympathiques les plus brèves de ma vie ! Je pense à ses journées emplies de rencontres éphémères comme celle-ci sauf pour quelques récidivistes... mais qu'il ne distinguera pas les uns des autres car une fois costumé on se ressemble tous comme ces chirurgiens dans leurs tenues vertes !
J'entends le personnel du bloc papoter, c'est galette des rois ce matin en chir. ambulatoire et moi j'attends à jeun depuis la veille, je flippe et j'ai la dalle ! Le chirurgien vient me dire bonjour, me parler, me rassurer, ça me fait du bien car je n’arrête pas de m'imaginer dans un épisode d'Urgences ou de Grey's Anatomy... Il y a toujours de l'action et moi rien que de penser à l'anesthésie fait grimper mon rythme cardiaque. Après cette visite, je me calme, je ravale mon angoisse et je me laisse guider jusqu'au bloc. C'est parti, je suis dans la fourmilière : chacun sa tâche, m'installer, me poser les patch, me poser le cathéter, me poser des tonnes de questions sans en attendre les réponses pour focaliser mon attention – ça a le don de m'agacer -puis ils m'injectent le produit, ça brûle un max pendant cinq secondes puis je sombre... J'ouvre les yeux quelques heures plus tard au son des bips dans ce qu'on appelle la salle de réveil. J'ai l'air en vie, bien assommée par l’anesthésie mais pas trop de douleurs... et une terrible envie de dormir ! On me remonte dans ma chambre mon amoureux est déjà là, c'est un plaisir de le voir dans l'encadrement de la porte. On parle quelques instants mais je n'en n'ai plus aucun souvenir... Il repart pour me laisser dormir, il reviendra me chercher ce soir.
Passons au costume, que je dois enfiler après une nouvelle douche à la Bétadine rouge, on n'est jamais trop prudent ! Et il faut essayer de ne pas en mettre partout dans cette salle de bain PollyPocket, où les wc sont collés à la douche, qui n'a bien sûr pas de rideau, et pas de tapis de bain non plus histoire de slider un petit coup en sortant de là. De toute façon pas de panique, si tu te casses la binette, tu es déjà à l'hosto. L’infirmière me donne donc ma tenue de scène avec un bracelet vert en plastique comme pour les festivals, ou les naissances, ou encore les identifications à la morgue... donc j'ouvre le sachet plastique et là je trouve : un magnifique slip en tissu bleu marine, je ne distingue pas le devant du derrière... une sublime blouse collection hiver bleu marine fendue à l'arrière pour laisser apparaître la courbe du dos, que l'on peut ceinturer de bleu plus clair, de splendides sur-chaussures et une charlotte pour englober sa tignasse ! Look au top, j'immortalise l'instant.
Quelques instants plus tard, le brancardier vient me chercher et c'est parti pour un tour de brancard à mater le plafond de ce dédale de couloirs jusqu'au bloc, il me parle de mes tattoos pour m'occuper, me rassurer puis il me gare le long d'un mur et me borde avec une magnifique couverture verte !Une des rencontres sympathiques les plus brèves de ma vie ! Je pense à ses journées emplies de rencontres éphémères comme celle-ci sauf pour quelques récidivistes... mais qu'il ne distinguera pas les uns des autres car une fois costumé on se ressemble tous comme ces chirurgiens dans leurs tenues vertes !
J'entends le personnel du bloc papoter, c'est galette des rois ce matin en chir. ambulatoire et moi j'attends à jeun depuis la veille, je flippe et j'ai la dalle ! Le chirurgien vient me dire bonjour, me parler, me rassurer, ça me fait du bien car je n’arrête pas de m'imaginer dans un épisode d'Urgences ou de Grey's Anatomy... Il y a toujours de l'action et moi rien que de penser à l'anesthésie fait grimper mon rythme cardiaque. Après cette visite, je me calme, je ravale mon angoisse et je me laisse guider jusqu'au bloc. C'est parti, je suis dans la fourmilière : chacun sa tâche, m'installer, me poser les patch, me poser le cathéter, me poser des tonnes de questions sans en attendre les réponses pour focaliser mon attention – ça a le don de m'agacer -puis ils m'injectent le produit, ça brûle un max pendant cinq secondes puis je sombre... J'ouvre les yeux quelques heures plus tard au son des bips dans ce qu'on appelle la salle de réveil. J'ai l'air en vie, bien assommée par l’anesthésie mais pas trop de douleurs... et une terrible envie de dormir ! On me remonte dans ma chambre mon amoureux est déjà là, c'est un plaisir de le voir dans l'encadrement de la porte. On parle quelques instants mais je n'en n'ai plus aucun souvenir... Il repart pour me laisser dormir, il reviendra me chercher ce soir.
Rik Lee Illustrations |
Je me réveille doucement, on me pose des questions mais je ne me souviens plus, on m'apporte un plateau repas, je mange un peu, je somnole, impossible de lire alors je me laisse guider dans un flot de pensées... Je suis enfin débarrassée de cet intrus dans mon sein !
Je me retrouve seule, je quitte mon déguisement, je tresse mes cheveux comme si c'était la dernière fois, je m'assois sur le rebord de la fenêtre, je ne supporte déjà plus ce lit d'hôpital en me disant qu'il va devenir mon quotidien... J'appelle mon frère en premier : « J'ai un cancer », je pense qu'il est abasourdi à l'autre bout du fil mais en bon frangin/docteur il me pose plein de questions et me rassure du mieux qu'il peut, en essayant d'étouffer les quelques sanglots que je peux distinguer, cachés entre les mots... Il prendra l'avion pour venir me voir ce weekend... La preuve d'amour fraternelle et le soutien dont j'avais besoin. Puis passe une kiné, puis une psy, puis la chef infirmière de l'hôpital à chimio… On m'explique tout plein de choses, comme le fait qu'on va me réopérer dans une semaine pour me prélever des ganglions sentinelles, savoir si ma chaine ganglionnaire est atteinte puis, qu'on va me poser un P.A.C (port à cathéter) sur la poitrine sous la peau, un cathéter pour envoyer la chimio direct en plein cœur - ouche ! - .
Ils me retirent le cathéter, on signe ma sortie, on prend mes affaires et on marche jusqu'à la voiture dans le silence... Il est tard, il fait nuit. Comme pour panser la blessure, mon amoureux me donne une friandise et m'emmène voir la mer.
On mangera, on s'embrassera et on s'endormira dans les bras l'un de l'autre, dans la douleur, plein de pensées toutes noires... J'ai un cancer... Elle a un cancer...
Le chirurgien passe me voir, il s'assoit sur le bord du lit, me demande comment je me sens, et me fait le bilan de l'opération. Je vous le raconte comme j'imagine m'en souvenir car c'est très flou : « Mademoiselle, l'opération ne s'est pas déroulée comme prévu, quand je vous ai ouverte, j'ai découvert que "ça" avait énormément grossi depuis la dernière fois, et du coup, ce serait je pense, plutôt un cancer du sein... Je n'y croyais pas moi-même en découvrant la masse... J'ai fait une biopsie pour procéder à une anapath, et j'ai posé un clip à l'intérieur pour évaluer la progression de la tumeur. Les résultats peuvent revenir négatif mais j'ai peu de chance de me tromper, il y a de grandes probabilités que ce soit un cancer, vous allez devoir passer par un traitement long, au moins un an, chimiothérapie, puis chirurgie, puis radiothérapie, vous allez perdre vos cheveux, il va falloir les couper, blablabla... »
Je décroche, je l'écoute parler sans une expression sur mon visage, je hoche la tête, les mots résonnent dans ma tête, je vais me taper le même cauchemar que ma mère 20 ans plus tôt, qui a eu un lymphome hodgkinien, comment je vais annoncer ça à mon père, mon frère, ma grand-mère... et Mathieu qui vient me chercher tout à l'heure...tous ces gens qui sont déjà passés par là...
Je me retrouve seule, je quitte mon déguisement, je tresse mes cheveux comme si c'était la dernière fois, je m'assois sur le rebord de la fenêtre, je ne supporte déjà plus ce lit d'hôpital en me disant qu'il va devenir mon quotidien... J'appelle mon frère en premier : « J'ai un cancer », je pense qu'il est abasourdi à l'autre bout du fil mais en bon frangin/docteur il me pose plein de questions et me rassure du mieux qu'il peut, en essayant d'étouffer les quelques sanglots que je peux distinguer, cachés entre les mots... Il prendra l'avion pour venir me voir ce weekend... La preuve d'amour fraternelle et le soutien dont j'avais besoin. Puis passe une kiné, puis une psy, puis la chef infirmière de l'hôpital à chimio… On m'explique tout plein de choses, comme le fait qu'on va me réopérer dans une semaine pour me prélever des ganglions sentinelles, savoir si ma chaine ganglionnaire est atteinte puis, qu'on va me poser un P.A.C (port à cathéter) sur la poitrine sous la peau, un cathéter pour envoyer la chimio direct en plein cœur - ouche ! - .
Papa m'appelle, il est en voiture, je lui dis de me rappeler une fois à la maison. Mathieu arrive, il me demande si ça va... - non ça ne va pas et je dois t'annoncer quelque chose de terrible en te regardant droit dans les yeux et en espérant que tu ne t'enfuies pas en courant... -
- J'ai un cancer...
- Quoi ?! Mais...
Il ne comprend pas, les larmes lui montent aux yeux et avant que je puisse en dire plus le chir. arrive à la rescousse, reprend sa symphonie de A à Z pour tout nous expliquer et me donne une batterie d'examens à faire avant la prochaine opération... C'est surréaliste, je suis dans un cauchemar, je ne suis pas réveillée de mon anesthésie... Il s'en va, j'appelle mon père, j'ai des sanglots dans la gorge mais ne craque pas « j'ai un cancer », et je me veux aussi rassurante que le chirurgien quelques minutes auparavant. J'ai l'impression d'enfoncer une épée en plein cœur de mon père... après avoir perdu sa femme, la maladie veut lui prendre sa fille...
Ils me retirent le cathéter, on signe ma sortie, on prend mes affaires et on marche jusqu'à la voiture dans le silence... Il est tard, il fait nuit. Comme pour panser la blessure, mon amoureux me donne une friandise et m'emmène voir la mer.
On marche jusqu'au port de Palavas, on tombe devant la statue de l'espoir, c'est un signe peut-être ou un pied de nez... Il me dit des mots doux, qu'il sera là pour moi, j'émets des doutes... Il me rassure.
On rentre chez moi, j'appelle ma meilleure amie car elle est ma famille, j'ai besoin de lui dire, maintenant, comme c'est à elle que j'ai crié ma douleur le soir où on a retrouvé ma mère inanimée dans la maison... Elle est là, elle a toujours été là et je sais qu'elle sera toujours là dans les bons comme dans les pires moments et ça on n'a jamais eu à se le promettre. C'est comme ça, c'est inscrit, c'est l'amour. Je partage sur les réseaux le remix d'un sample de Star Wars par Notorious Big, Life After Death Star - Ten Crack Commandments,en guise de légende, je serai un Jedi... c'est parfaitement de circonstance.
On mangera, on s'embrassera et on s'endormira dans les bras l'un de l'autre, dans la douleur, plein de pensées toutes noires... J'ai un cancer... Elle a un cancer...
Salut Lisa, moi j ai 33 ans, on m a diagnostiqué le 8 décembre un cancer du sein, opéré le 20 décembre, ganglions sains ouf!je n aurai pas de chimio juste radiothérapie et hormonotherapie. J ai commencé les rayons hier. Si j ai bien compris, ta maman est décédée de ce cancer aussi? Tu ne dois pas faire un test génétique?
RépondreSupprimerSalut ! Ouf pas de chimio c'est déjà ça, accroche toi, arme toi de courage et bien entourée ça se passera bien. Ma maman n'est pas décédée du cancer du sein, elle a eu un cancer également mais qui n'a rien à voir. Mais j'ai bien fait les tests pour rechercher les marqueurs génétiques BRCA-1 et BRCA-2(à lire dans les prochains articles) car ils sont obligatoires en cas de cancer du sein ou du col de l'utérus. Je te souhaite plein de courage et n'hésite pas à me donner de tes nouvelles durant tes traitements !
Supprimeret tu es porteuse du gêne?moi,j'ai fait la prise de sang jeudi,je saurai quoi fin mars.
SupprimerJ'ai donc commencé la radiotherapie jeudi, après la première séance, j'avais deja des petites rougeurs, je ne sais pas ce que vont donner 30 séances!
j attends donc de lire tes prochains articles pour voir ou tu en es aujourd'hui ;-)
Non, je ne suis pas porteuse du gêne ! Pour la radiothérapie, je te conseille d'aller voir quelqu'un qui coupe le feu. Je l'ai fait après chaque séance (34 au total) et ça a considérablement réduit les rougeurs et surtout aucune douleur ou brûlure !
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